Le groupe américain Chemours a annoncé, jeudi 12 janvier, un investissement de 200 millions de dollars dans le marché de l’hydrogène en France.
Le site chimique de Chemours à Villers-Saint-Paul (Oise) existe depuis 1917 et produit des molécules hydrofuges pour le textile, les casseroles ou les mousses anti-incendie des pompiers. L’investissement annoncé par le groupe visera une deuxième usine pour la fabrication de membranes d’électrolyseurs nécessaires à la production industrielle d’hydrogène décarboné. »
« L’investissement de Chemours s’appuie sur les efforts déjà déployés aux États-Unis pour disposer d’une chaîne d’approvisionnement fiable et d’une capacité robuste pour permettre l’économie de l’hydrogène. Il soutiendra la demande croissante du marché pour la production d’hydrogène propre à l’aide d’électrolyseurs à eau, le stockage d’énergie dans des batteries à écoulement et la conversion de l’hydrogène pour alimenter les véhicules à pile à combustible », selon le communiqué du groupe.
Au journal Le Figaro, Mark Newman, le directeur général de Chemours, a précisé que le groupe envisage une croissance à deux chiffres pour les prochaines années. Et que les membranes fabriquées à Villers-Saint-Paul, dans l’Oise, viseront l’ensemble des clients du groupe, aussi bien pour les piles à combustible que pour les électrolyseurs.
L’investissement du groupe américain comprendra une aide de l’État, soutenu par le plan hydrogène français, dont une partie vient de la région.
Le marché de l’hydrogène est aujourd’hui en plein développement. Pour le transport, depuis les poids lourds jusqu’aux voilures, mais également les navires et même l’aérien, ainsi que la décarbonation de l’industrie.
Sources : FranceInfo ; Chemours ; Le Figaro