Environ 59 millions d’hectares de forêt se sont développés depuis 2000, selon une étude qui souligne également que la régénération porte ses fruits à certains endroits. La nouvelle végétation est capable d’absorber et de stocker 5,9 gigatonnes de CO2.
Photo de la forêt : Instituto Últimos Refúgios, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
L’étude a été menée pendant deux ans par Trillion Trees en partenariat avec le WWF pour déterminer où la régénération avait lieu et pour quelles raisons. Trois catégories de régénération ont été déterminées: active (lorsqu’il y a replantation d’espèces par action humaine ou extérieure), régénération naturelle assistée (lorsque la forêt d’origine est encouragée à se régénérer) et régénération spontanée (lorsqu’il n’y a pas d’intervention humaine). Les plantations commerciales ont été délibérément exclues de l’étude.
4,2 millions d’hectares régénérés, au Brésil
À première vue, on constate que les zones de plus grande régénération se
trouvent dans l’hémisphère nord. Mais un examen plus approfondi a également
permis d’identifier une régénération en Asie du Sud-Est, en Afrique
subsaharienne et au Brésil. Selon l’enquête, 4,2 millions d’hectares se sont
régénérés au Brésil depuis 2000. La majorité, autour du biome de la forêt
atlantique. L’étude indique également quelques raisons possibles pour que le
biome revienne naturellement, sans l’aide de l’homme : l’abandon progressif de la
culture du café après les années 1990, l’amélioration des ranchs de bétail avec
une moindre utilisation des pâturages et l’exode d’une grande partie de la
population qui habitait le biome de la forêt atlantique.
Les autres pays qui ont enregistré une plus grande expansion des zones
régénérées sont le Gabon, la Mongolie, la Chine (dans la zone située au
nord-est de Pékin, suite aux efforts du gouvernement pour contenir les tempêtes
de sable) et le Mexique.
Les spécialistes préviennent que, malgré ces bonnes nouvelles, la déforestation est toujours plus importante que la régénération et qu’il est également nécessaire d’arrêter de détruire les forêts. Et ils garantissent que, même si tout cela se produit, on ne peut pas penser au remplacement total de la forêt qui a déjà été détruite : « C’est pratiquement impossible. Il
faudrait des décennies, voire des siècles, pour qu’une « forêt secondaire » devienne riche en carbone et en faune, comme le sont les forêts originelles et certains écosystèmes. » Pourtant, la restauration et l’expansion des forêts sont des actions qui font partie du défi mondial d’absorber le carbone, de stabiliser le climat et de restaurer la faune.
Fontes: Trillion Trees e The Guardian
Même avec ces bonnes nouvelles, les spécialistes préviennent que la
déforestation est toujours plus importante que la régénération et qu’il est
également nécessaire d’arrêter de détruire les forêts. Et ils garantissent que,
même si tout cela se produit, on ne peut pas penser au remplacement total de la
forêt qui a déjà été détruite : « C’est pratiquement impossible. Il
faudrait des décennies, voire des siècles, pour qu’une « forêt
secondaire » devienne riche en carbone et en faune, comme le sont les
forêts originelles et certains écosystèmes. » Pourtant, la restauration et
l’expansion des forêts sont des actions qui font partie du défi mondial d’absorber
le carbone, de stabiliser le climat et de restaurer la faune.
Fontes: Trillion Trees e The
Guardian